Depuis quelques temps, le désordre urbain et l’insalubrité publique reviennent au galop dans la ville la plus propre de la Région de l’Ouest. Même le jeudi propre jadis observé par la majorité n’est plus inscrit dans l’agenda des personnes détentrices des boutiques et autres au centre-ville. Ayant fait le tour de ville à pied, il était question de recadrer les uns et les autres en les invitant à une prise de conscience.
C’est avec douceur et diplomatie qu’ils ont décidé d’attaquer l’incivisme des populations. Les deux autorités de la ville se joignent pour prendre le taureau par les cornes, en procédant d’abord à un rappel à l’ordre et à une implication de tous pour maintenir propre et accueillante la ville de Bangangté reconnue sur l’échiquier nationale comme ville pilote en matière d’hygiène et assainissement. La lutte contre l’insalubrité et les désordres urbains passent donc à une phase intensive à travers les rues et les quartiers de la ville la plus propre de la Région de l’Ouest.
En effet ce Jeudi 09 septembre 2021, le Sous-Préfet de Bangangté, Ibrahima MOUSSA BALLO, le Maire Eric Aimé NIAT, le responsable de la société Hysacam, les agents de la Police Municipale, ceux du service hygiène et les chefs des services techniques ont fait un tour de ville, histoire de sensibiliser la population à reprendre les bonnes pratiques, les bonnes habitudes quant à la salubrité et à l’hygiène.
Il aura été question de trouver des voies et moyens pour rendre le centre-ville de Bangangté plus attrayant et plus propre. De la Mairie jusqu’au carrefour RDPC en passant par le « quartier 2 » et le « marché C » tous les commerces, et les lieux de travail ont été examinés et les instructions ont été données.
L’équipe a interpellé tous les gérants et tenanciers principalement ceux qui se sont avérés être négligents. Il en ressort par exemple que la rue derrière l’immeuble Mont Près du ciel doit être dégagée, la rue de la tribune étant un point chaud doit être nettoyé encore plus et à terme les constructions anarchiques doivent être dégagées et remplacées par d’autres qui soient harmonisées pour tous les brasseurs et autres petits commerçants. Les propriétaires des bars qui ont prolongé, dépassant au passage les limites leurs devantures paieront une taxe.
Les transporteurs qui stationnent derrière la tribune doivent regagner l’aire de stationnement qui leur est consacrée du côté de Mandja au lieu-dit « marché pastèque » près des camions de sable. Tout le boulevard central a été argenté et des décisions ont été prises pour permettre que l’aspect esthétique soit visible.
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